Qu'est-ce qu'on attend pour être bien (bordel)?

Hier matin, en parcourant les réseaux sociaux, je suis tombée sur le commentaire d’une personne qui affirmait : « Commencer à vivre, c’est déjà se préparer à mourir. La vie est une maladie sexuellement transmissible. » Oufff, la violence de la phrase, quoi.

Alors oui, je sais, vous allez me dire que sur les réseaux sociaux, on trouve de tout. 

Du lard et du cochon. 

Des torchons et des serviettes. 

Du yin et du yang.  

 

A cela, je serais tentée de répondre que l’on trouve en quelque sorte le reflet de notre société actuelle (mais parfois en pire, je vous l’accorde. Merci aux trolls pour leur implication). 

Une société aux composantes aussi différentes que complémentaires. 

A la pensée aussi résignée que déterminée.

A la volonté aussi présente que la peur peut parfois sembler grandissante.

Pas totalement optimiste comme réponse finalement… et pourtant, je le suis.

Oui, je suis optimiste sur l’avenir qui s’offre à nous, mais à une condition très simple : que l’on se sorte enfin les doigts… de là où ils peuvent bien se trouver (cela ne nous regarde pas, non, vraiment pas).

 

«Le pessimisme est d'humeur, l'optimisme est de volonté.»

Alain

 

Bon, j’ai conscience que mes propos ne sont pas forcément très politiquement corrects (mais l’ai-je seulement un jour été ?) et qu’il serait dommage que je me laisse aller à la vulgarité… mais sincèrement, je vous avoue que parfois, je me dis qu’en ce qui concerne le monde du travail, il manque un bon coup de pied… ou de main… voire même simplement de pouce, à certains.

Concrètement, regardons les choses en face un instant : le monde du travail est un écosystème en souffrance, tout comme l’est tout bonnement notre planète. On ne peut pas le nier :

2ème marche du podium pour la France concernant le burn-out ces dernières années… et, il y a quelques jours, 2 kilomètres cubes de glace du Groenland changés en eau douce en une journée.

 

Ça fait un certain temps, et même un temps certain que l’avenir semble incertain, pour nous autres, êtres humains.

Alors, tout ça, on le sait. On y pense. On l’observe. On l’analyse. On y réfléchit. On le dit. Mais trop souvent, on ne fait rien. Ou pas grand-chose. Voire trois fois rien.

C’est toute l’ambivalence qui nous caractérise dans le milieu professionnel. Regardez un peu :

 

  • Combien sommes-nous à vouloir que les choses changent ?
  • Mais combien sommes-nous aussi à rechigner en prononçant cette sublime réplique face au moindre changement pouvant tenter de pointer le bout de son nez dans nos quotidiens bien chargés : « Ah non mais… on a toujours fait comme ça, quoi ».
  • Combien sommes-nous à en avoir marre de cette culture du présentéisme bien franchouillarde omniprésente dans les entreprises et qui nous fait passer pour des extraterrestres chez nos voisins européens ?
  • Mais combien sommes-nous aussi à balancer au collègue que l’on aperçoit quitter le bureau à 17h « Hey, t’as pris ton après-midi ?! » (et non, même en ajoutant en fin de phrase « je plaisante ! », qu’on se le dise, cette « boutade » n’a rien de drôle, non, là encore, vraiment pas).
  • Combien sommes-nous à rêver d’avoir plus d’autonomie ?
  • Mais combien sommes-nous à ne surtout pas vouloir porter de quelconque responsabilité ?

Je vous vois venir. Vous allez me dire « bah dis donc, pour une soi-disant optimiste, voilà des propos bien pessimistes ! ». Mais non, rassurez-vous, je ne suis pas empreinte de pessimisme, mais simplement, de réalisme. Et dans ce réalisme, figurez-vous que réapparaît… mon optimisme !

 

Car dans ce monde en transition, fort heureusement, il y a de l’audace ! L’audace d’agir. De réagir. C’est ainsi que certains ont fait le choix fort audacieux de prendre le taureau par les cornes. Parce que, bon sang, qu’est-ce qu’on attend pour être heureux, ou, au moins, pour être bien ?! 

 

Désormais, on ose parler de QVT. La fameuse Qualité de Vie au Travail. Pour certains, un concept. Pour d’autres, une nécessité. Pour les plus réticents, une vaste fumisterie. 

Pour ma part, si je devais résumer le principe de la QVT en une phrase, je dirais qu’il ne s’agit ni plus ni moins… que d’écologie professionnelle. 

Alors, à l’instar de la permaculture pour l'environnement, ne serait-il pas temps d’agir, chacun, individuellement, et puis tous, collectivement, pour (re)construire un environnement professionnel bénéfique au plus grand nombre ? 

Un monde où le sens ne serait pas aux abonnés absents ?

Un monde où la confiance se conjuguerait au présent ?

Un monde où l’équilibre permettrait de vivre pleinement ?

 

«Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants.»

Antoine de Saint-Exupéry

 

La vie, c’est oser, parfois, faire des choix. Et ce n’est pas attendre que les autres les fassent à notre place, pour ensuite nous plaindre que cela ne nous convient pas.

Nous voulons une meilleure qualité de vie au travail (et ailleurs aussi, tant qu’à faire) ? Agissons pour l’obtenir ! Bougeons-nous ! Faisons chacun, tel le colibri, notre part !

Soyons solidaires les uns des autres et mettons-nous en action !

Nous voulons plus de bien-être ? Faisons alors ce qu’il faut pour nous sentir bien. 

Soyons bien avec nous-mêmes, et nous serons bien avec les autres. 

Soyons fidèles à nos convictions et avançons, ensemble, dans la même direction !

 

« Tout seul on va plus vite. Ensemble on va plus loin. »

Proverbe africain

 

 

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