Tant qu'il y aura du temps...

Manquer de temps.

Perdre son temps.

Ne pas voir le temps passer. 

Autant en emporte le temps.

C’est marrant, parce que s’il y a bien une notion aussi fondamentale qu’immuable, c’est bien le temps. 

Qu’on prenne le temps ou qu’on se presse, le temps défile au fil du temps. Une heure passée est une heure passée.  

Tautologie du temps qui passe. 

Du temps qui presse. 

De ce nouveau vecteur de stress.

 

- « Tu te rends compte, au boulot je n’ai le temps de rien ! » me disait il y a quelques temps une amie au tempérament pour le moins… pressé.

 - « Peut-être parce que tu obtempères, au lieu de tempérer ? », avançai-je dans un premier temps.

- « Non mais attends, t’es pas sérieuse ? », me rétorqua-t-elle, furieuse. 

 

Je voulais bien attendre, mais il me semblait qu’elle n’avait pas le temps.

 

Aujourd’hui, si tout est fait pour que l’on gagne du temps, il n’a jamais été aussi facile d’en perdre. 

Avant, on se plaignait de perdre son temps à faire les courses. Maintenant, on fait la course avec le temps.

Avant, on profitait du beau temps pour passer du bon temps. Maintenant, quand on a beau avoir du temps, ce n’est jamais le bon moment.

On se dit donc que l’on n’a pas le temps. Alors on l’attend. Puis on tempête. Fort de dépit, on dit tant pis.

Pourtant, il est encore temps… d’oser le prendre.

Oui, vous aussi vous trouvez que c'est tentant ? Et bien, il est grand temps de vivre l'instant ! Essayez et vous verrez, vous serez contents ! Et finalement, quoi de plus important ?

 

"Il est certes nécessaire de ne pas perdre son temps, mais il est plus nécessaire encore de bien savoir le prendre. » Louis Guilloux

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